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Check my Rides, je vous explique tout

De
le
7 juillet 2018
Temps de lecture estimé : 8 minutes
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Aujourd’hui c’est la grand lancement du blog Check my Rides ! Pourquoi ce nom, mais aussi plus largement pourquoi Jihéleu qui était le nom utilisé les deux premières saisons sur YouTube ? Je ne vais pas aborder les raisons qui m’ont poussé à créer une chaîne pour partager du contenu moto, cela a fait l’objet d’un précédent article, mais expliquer l’importance du choix d’un nom et la présence nécessaire sur différents réseaux.

Un bon nom

Un point non négligeable lorsqu’on se lance est de choisir un nom, ou plutôt un bon nom. C’est-à-dire un nom qui parle aux gens, qui décrit le concept et qu’on comprend immédiatement. Éventuellement même qui soit compris universellement et indépendamment de la langue. Il faut aussi se poser la question sur la signification de ce nom : doit-il faire référence à une personne (comme c’était le cas pour Jihéleu et finalement pour la majorité des chaînes YouTube) ou à une idée ? J’espère qu’aujourd’hui avec le lancement de Check my Rides, cela répond à cette problématique et que le concept est clair.

Cela ne remplace par les vidéos, mais les complète

Rides pour balades, un terme assez générique qui peut aussi s’appliquer au monde du vélo, de la marche, de l’équitation et finalement à toutes les activités où on se déplace. Même si cela n’est pas explicite avec ce mot, c’est bien la moto qui est le sujet de cette chaîne, le logo/avatar est là pour le montrer. Dans tous les cas, ce n’est pas en rapport avec les rides en français, c’est-à-dire la manifestation du vieillissement cutané.
My, le pronom « moi », pour signifier qu’il s’agit d’un contenu personnel, engagé et subjectif. Je n’ai pas vocation à parler de toutes les balades réalisables à moto mais bien celles que je mets en place et dont je suis légitime pour en parler.
Et enfin, check, le verbe en anglais qui tend à entrer dans le langage courant même en français. « Va checker ça » signifie « va regarder cela ».
Check my Rides est donc un appel à aller consulter mes balades que ça soit sur YouTube, Instagram et désormais ce blog. Car oui, en plus des deux réseaux sociaux orientés vidéos et photos, j’ai décidé d’ajouter une composante supplémentaire avec ce blog pour partager par écrit mon expérience. Cela ne remplace par les vidéos, mais les complète. Certains sujets sans vidéo associées seront également possibles. Il y a quelques temps j’avais fait une série de vidéos sur la formation délivrée pour le permis moto et l’écrit aurait probablement été un meilleur support que des vidéos en voix-off car il s’agissait d’un retour d’expérience.


Le blog permet de partager un contenu très subjectif

Un blog

Le blog est donc un moyen de centraliser tout le contenu au même endroit. Etre dépendant d’une plate-forme n’est pas une bonne stratégie. Si YouTube décide de bloquer votre chaîne ou si votre compte Google se fait pirater, vous perdez tout, du jour au lendemain, sans moyen de prévenir votre communauté. Avec ce blog et un nom de domaine, cela permet de contrôler mon contenu. Si demain une nouvelle plate-forme de vidéos vient concurrencer YouTube et qu’elle est plus adaptée à mes besoins, alors pourquoi ne pas l’utiliser également ? Je doute que cela se réalise à court terme même si Instagram avec IGTV arrive en force avec une vision orientée mobile et des vidéos à la verticale. Parler de YouTubeur n’a plus vraiment de sens et c’est d’ailleurs une étiquette que je n’affectionne pas spécialement, préférant simplement le terme de créateur. J’insiste sur le fait que Check my Rides est un blog, un média qui met en avant du contenu rédactionnel subjectif, sans concurrencer le milieu journaliste et sa neutralité imposée. Ce n’est pas mon métier, je ne suis pas irréprochable et je n’ai pas vocation à maîtriser tous les domaines liés à la moto.

L’objectif avec ce blog est de gagner en visibilité

Enfin, bien souvent on constate que les sites internet adossés aux chaînes YouTube sont des boutiques en ligne pour vendre les fameux sweats à capuche, stickers et porte-clés. Je ne critique pas et j’ai d’ailleurs évoqué le sujet dans un autre article. Faire une boutique est un bon moyen de générer des revenus et vendre des produits dérivés permet de créer et de fidéliser une communauté. Je veux seulement exprimer le fait que tenir à jour un blog avec du contenu rédactionnel demande plus d’effort qu’une boutique, souvent sous-traitée, pour des gains moindre. L’objectif avec ce blog est de gagner en visibilité, pas en rentabilité.


En français ou en anglais ?

Un point sur l’anglais qui est utilisé dans ce nouveau nom. Pour moi, le mélange français / anglais dans un même nom n’est pas acceptable. Par exemple, des noms comme « green motard » ou « crazy balades » (noms fictifs pour illustrer mes propos) ne sont absolument pas pertinents car compréhensibles que par des francophones. Faire le choix du français ou de l’anglais a été un élément de réflexion. De la même manière que j’ai introduit des sous-titres en anglais et fait quelques vidéos dans la langue de Shakespeare, avec ce nom j’ai voulu confirmer ma volonté de m’adresser à un public pas forcément francophone.

« Mate mes balades » si vous tenez à avoir un titre en français

D’ailleurs, j’ai acté du nom Check my Rides dès la fin 2017 (oui, plus de 6 mois avant son lancement !) et c’est pour cela que mes vidéos de janvier 2018, sous couvert de bonnes résolutions, étaient en anglais afin de tester la réaction du public à m’entendre parler dans une autre langue. Expérience pas totalement convaincante, je l’avoue. J’ai rebasculé depuis sur ma langue natale. Mate mes balades si vous tenez à avoir un titre en français est sûrement moins clair, j’ai donc conservé le nom en anglais pour des vidéos en français. Cela permet également de viser une cible plus large sur Instagram et YouTube. Ce nom est avant tout un moyen pour représenter mon concept sur les différents réseaux sociaux.


Au programme

Il faut voir ce blog comme un bonus, un complément aux vidéos

Un autre point sur la langue. Si le nom du site en anglais, le nom de domaine de ce blog est en .fr et je souhaite me consacrer pleinement à la rédaction d’articles en français. Il faut voir ce blog comme un bonus, un complément aux vidéos et je sais que l’audience sera moindre par rapport à mes profils sur les réseaux sociaux. Des articles adaptés en anglais arriveront plus tard, pour couvrir des sujets avec une cible plus large comme les road trips. Ce lancement aujourd’hui est avant tout un moyen pour que les gens qui me suivent depuis longtemps puissent un peu mieux me connaitre.
Pour les différents rubriques, il y a bien sûr le blog avec des articles comme celui-ci. Les balades seront des carnets de voyages sur les choses que je visite lors de mes sorties à 2-roues. Je pourrais mettre en avant des photos et des routes sympas à découvrir par l’intermédiaire de cartes interactives. Enfin, pour les guides, cela me permettra de parler de l’équipement du pilote, des motos de mon entourage mais aussi du matériel et des accessoires liés à la vidéo. Je prévois des articles sous forme de tests longue durée sur plusieurs mois ou de retour d’expérience. Le premier article concerne l’installation d’une prise USB, cela me permet de partager les différents problèmes que j’ai eu (souvenez-vous de ma première prise USB qui avait fait sauter un fusible pendant ma balade me faisant perdre tout mon tableau de bord !). Rien n’est figé et le découpage du blog pourra évoluer en fonction de l’orientation des articles que je publierai.


Un bon logo

Première version peu audacieuse du logo

Une fois le nom choisi, il fallait se lancer dans le choix d’une charte graphique. Quel univers, quelles couleurs et quel logo choisir ? Après quelques essais j’obtenais un résultat peu audacieux. C’est-à-dire avec peu de risque, dans la même thématique que Jihéleu. Un fond noir, très sobre, une touche de bleu et une police assez fine. Des détails inutiles aussi, comme les barres du k et i qui forment un guidon avec au centre un point qui rappelle la couleur bleue et mon support pour smartphone. Ce logo trouvé, il fallait le décliner dans un thème WordPress pour ce blog. Avec un objectif très lointain (plus 6 mois) et donc l’absence de pression, je n’ai pas réussi à me projeter.

Le fameux porte-clé qui a déclenché le déclic

J’étais en panne de créativité. Ajouté aux faits que les vidéos ont anglais ont été mal perçues, je n’étais plus vraiment motivé pour m’investir dans ce projet de refonte.
C’est en me demandant si je serais fier d’afficher ce logo dans un produit dérivé que j’ai compris que j’avais besoin d’un changement radical. Quand on parle de produits dérivés, on pense souvent à des porte-clés ou des stickers. Vous connaissez les avertisseurs rouge remove before flight ? J’ai compris que le changement devait passer par une couleur plus pétillante et des caractères plus affirmés. Voilà pourquoi ce blog aborde désormais une couleur si différente de mes précédentes créations avec cette présence affirmée du rouge.


Quels médias ?

Quand je me suis lancé il y a 2 ans, c’était uniquement sur YouTube. Le terme à la mode était alors le vlog pour video log (un journal en vidéo). Dans le domaine de la moto, on parlait alors de motovlog pour décrire des vidéos à moto.

Instagram est un réseau plus valorisant que YouTube (…) si je devais recommencer une aventure aujourd’hui, ça serait d’abord sur Instagram

Rapidement pour compléter mes vidéos je me suis ouvert un compte Instagram. L’idée était de pouvoir proposer de l’instantané. En plein milieu d’une balade, je m’arrête, je prends une photo et je la partage en direct à ma communauté. En effet, monter une vidéo prend plusieurs jours, voire des semaines quand on débute. Une photo est un contenu plus facile à faire et à moindre coût. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’Instagram est un réseau plus valorisant que YouTube. Il y a moins la course aux abonnés ou aux vues. Leaspect artistique d’une photo, le décor ou la mise en scène priment. Mais surtout, c’est moins engageant. Regarder une photo prend à peine une seconde alors qu’ouvrir YouTube pour regarder une vidéo demande plusieurs minutes d’attention. Il y a aussi l’aspect international, la barrière de la langue s’efface sur une photo contrairement à une vidéo commentée.
Je pense même que si je devais recommencer une aventure aujourd’hui, ça serait d’abord sur Instagram, avec des photos travaillées, des courtes vidéos, pourquoi pas des Stories, puis me lancer sur des vidéos plus consistantes sur YouTube une fois une communauté en place et sensibilisée à mon concept.
À l’inverse, se lancer dans un blog pour partager un carnet de voyage et illustrer les articles de vidéos ou de photos me semble dépassé comme concept. Un blog comme celui-ci avec WordPress est forcément plus confidentiel, plus difficile à trouver, avec moins d’exposition qu’un profil sur des réseaux sociaux qui draine des millions de personnes. Je considère ce blog comme les coulisses de mes réseaux sociaux, un média plus proche de vous, réservé à ceux qui veulent en savoir plus et lire mon avis sur des thématiques orientées moto.


Se montrer ?

Outre le nouveau nom, il ne vous aura pas échappé que cette nouvelle saison s’accompagne aussi d’un changement sur mon apparence où je suis désormais à visage découvert (sauf en roulant !). J’ai toujours considéré que le personnage principal de mon contenu était la moto, le paysage et la route. Cela est d’autant plus renforcé que les vidéos sont majoritairement en vue subjective avec une caméra fixée au casque. Etre en retrait était d’ailleurs un bon moyen de se lancer. Si on devait forcément s’exposer et se dévoiler pour pouvoir partager, je pense que je n’aurais jamais oser franchir le pas. Pouvoir s’exprimer tout en conservant un anonymat et être jugé sur son contenu et non sur son apparence était rassurant.
L’usage de plus en plus important d’Instagram a permis de m’incruster au tableau et de me faire une place à côté de la moto. En remplaçant un pseudo par mon prénom, la suite logique était de me montrer davantage. L’objectif est simplement de présenter un côté plus humain. J’assume ce que je fais, je suis fier de mon contenu, je n’ai pas peur de m’impliquer personnellement dans ce projet. La moto reste le personnage principal, et les vues subjectives pendant les balades, aussi.


Retour sur Jihéleu

Exemple typique d’un nom mal choisi : Jihéleu ! Oui, je sais aussi être critique envers moi-même. A l’époque, je voulais un nom qui décrive la personne, le créateur, et qui soit un pseudo « nouveau » dédié à mon activité moto et non pas un pseudo déjà existant. Je l’avais expliqué sur Facebook il y a quelques semaines, mais Jihéleu était en fait une déclinaison phonétique de mes initiales que j’utilisais alors à mon travail. Comme je parlais beaucoup moto avec les collègues et que j’avais déjà fait quelques balades filmées avec eux, je n’ai pas eu besoin de choisir un pseudo : j’ai juste écrit le son qui servait à m’appeler pendant les heures au bureau. Je savais que c’était un peu compliqué à lire et à énoncer mais comme je ne souhaitais pas le prononcer dans mes vidéos (et je ne l’ai jamais fait en 2 ans !), c’était pour moi une forme d’identifiant « unique », une série de caractères, sans doublon possible.

Julien de « Check my Rides »

Mon premier choix n’était d’ailleurs par celui-là. J’avais en tête un nom commun qui était à la fois proche de mon nom de famille et qui représentait une pièce mécanique d’une moto. Trop peu distinctif, je n’ai pas souhaité conserver cette idée, surtout qu’une chaîne YouTube non-moto avait déjà utilisée ce nom. Finalement Jihéleu aura duré 2 ans, c’est sous cette identité que la plupart des gens m’ont connu et j’en garde un bon souvenir. « Julien de Check my Rides » est un plus long à prononcer mais c’est plus naturel comme phrase d’introduction, vous ne trouvez pas ?


Conclusion

Voilà en quelques phrases les lignes directrices pour le lancement de ce nouveau blog. Mes deux premières années Jihéleu étaient une introduction, un moyen de voir si le concept allait me plaire sur une longue durée.
Aujourd’hui Check my Rides prend le relais. Peut-être moins de contenus en vidéo, mais du contenu plus ciblé. Ne pas vouloir s’adresser au plus grand nombre mais à une population désireuse de voyager en regardant des vidéos, en contemplant des photos ou en lisant des articles. Voilà les 3 axes de Check my Rides que j’aurais à cœur de nourrir chaque semaine. Rien n’est figé, cet espace est avant tout un lieu de partage.
J’attends vos message, suggestions et, pourquoi pas, encouragements dans les commentaires !


Julien
Montpellier, France

Originaire du sud de la France, je partage à travers ce blog mes balades moto au guidon de ma Desert Sled Scrambler Ducati.